Comment embellir votre corps par la chirurgie esthétique ?

La chirurgie esthétique et reconstructrice est une branche de la médecine moderne qui vise à embellir le corps. Elle utilise des procédés variés pour atteindre cet objectif. Quels sont-ils et en quoi consiste chacun d’eux ?

Les injections d’acide hyaluronique pour combler les rides

L’acide hyaluronique est une molécule naturellement présente dans les tissus humains. Il se trouve principalement dans les espaces inter cellulaires au niveau du visage et des lèvres. Il sert à maintenir l’hydratation de la peau et sa tonicité. En effet, il s’associe à l’eau et comble les interstices qui peuvent se creuser. Cela permet d’adoucir la peau et de la rendre plus lisse. Avec l’âge, la quantité d’acide hyaluronique dans les tissus diminue.

On assiste alors à l’apparition des ridules (premières rides), le dessèchement de la peau et de sa fragilisation. Les injections d’acide hyaluronique interviennent alors pour pallier la production naturelle de la molécule. C’est l’une des méthodes les plus employées en médecine anti-âge, un sous-secteur de la médecine esthétique. Sa pratique est sous le contrôle de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Le procédé consiste à introduire sous la peau à l’aide d’une aiguille fine un gel transparent plus ou moins visqueux contenant l’acide hyaluronique. La forme sous laquelle elle se trouve dépend de l’indication. En effet, sa réticulation, sa concentration et sa densité varient en fonction des corrections à effectuer. Plus les rides et les plis à combler sont profonds, plus l’acide hyaluronique est concentré et réticulé. C’est pour cela qu’il est recommandé de consulter un professionnel pour pratiquer l’opération.

Il est non seulement habileté à évaluer la pertinence de l’injection, mais aussi à déterminer les concentrations requises. Il est possible de consulter un chirurgien esthétique pour prendre en charge cet acte médical. De plus, il est important de rechercher à l’avance les risques d’allergie ou d’inflammation que cela peut occasionner à travers des tests de tolérance. Tout ceci ne peut être effectué que par un médecin esthétique. Par ailleurs, les injections d’acide hyaluronique sont déconseillées en cas de grossesse, d’allaitement, de maladies auto-immunes ou d’hépatites.

Injection acide hyaluronique chirurgie esthétique

Les implants mammaires pour rehausser la poitrine

Les implants mammaires sont des dispositifs médicaux utilisés dans le but de corriger ou de modifier le volume des seins. La plupart des modèles sont formés d’une membrane en silicone ou en mousse de polyuréthane et d’un liquide de remplissage. Celui-ci peut être également du gel de silicone ou du sérum physiologique. En effet, le gel de silicone est plus consistant, mais moins naturel. Il donne un aspect normal au volume mammaire. Cependant, en cas de rupture de la poche de l’implant, le sérum physiologique présente l’avantage d’être totalement inoffensif. Il faut noter que la pose de ce type d’implant nécessite un budget compris entre 4000 et 7000 euros.

Le procédé est chirurgical et nécessite l’intervention d’un anesthésiste. Ce dernier effectue une consultation 48 heures à l’avance afin de déterminer si le patient peut subir l’opération. À l’issue de son diagnostic, lorsque l’avis est favorable, le chirurgien peut programmer la pose de l’implant. Il faut généralement s’attendre à deux jours d’hospitalisation pour ce type de chirurgie.

À la fin, le soulagement des douleurs nécessite la prise d’antalgiques sur quelques jours. Pendant ce temps, le gonflement de la poitrine lié à la tumescence des tissus se résorbe progressivement. Selon cet expert de la chirurgie esthétique sur Nice, au bout de 3 à 4 mois environ, les résultats définitifs de la chirurgie mammaire sont visibles. Toutefois, il est recommandé de respecter tous les rendez-vous post opératoires afin d’éviter les risques de complication.

Les risques liés aux implants mammaires sont d’ordre physiologique et anatomique. Le plus courant est la perte de sensibilité. Elle est généralement passagère, mais elle peut être définitive si la prise en charge n’est pas immédiate. Parfois, il arrive que la cicatrisation ne se fasse pas normalement ou qu’une infection s’installe et provoque une toxémie. Dans quelques cas (2 à 20 %), on note aussi l’apparition d’une coque. Cette complication est plus fréquente avec les prothèses macro-texturées et peut entrainer le retrait de la prothèse ou son remplacement.

Les implants fessiers pour des fesses rebondies

Les implants fessiers sont également conçus généralement en gel de silicone. Contrairement aux implants mammaires, ils sont spécialement mis au point pour supporter les contraintes liées à la position assise. La pose de ce type d’implant vise à augmenter le volume des fesses et à les surélever. Elle est indiquée à toutes les patientes qui le souhaitent, que le fessier soit plat ou tombant.

La pose d’un implant fessier se déroule sous anesthésie générale. L’opération dure environ 3 heures, mais elle nécessite une hospitalisation plus longue. Au cours de l’intervention, le chirurgien esthétique pratique une incision et glisse l’implant sous les muscles de la fesse. Deux endroits sont privilégiés pour réaliser l’entaille. Il s’agit du sillon interfessier qui permet d’avoir une cicatrice invisible, ou de la région au-dessus des fesses où les risques d’infection sont minimes. Le coût global de l’opération est situé entre 8000 et 10 000 euros.

La période postopératoire est la plus délicate dans la pose d’un implant fessier et on peut se douter de la raison. La position assise est compliquée au cours des semaines suivantes. Il est recommandé de porter un panty de contention au cours des six semaines suivant l’opération. Cela réduit considérablement les risques de phlébite et d’embolie pulmonaire.

chirurgie esthétique implant fessier

La liposuccion pour un ventre plat

Aussi connue sous le nom de « lipoaspiration » ou « liposculpture », la liposuccion est une opération chirurgicale qui vise à aspirer l’excès de graisse d’une zone du corps. Elle se pratique généralement sur le ventre, les cuisses et le tour de taille. Elle se fait à l’aide d’une canule fine que le médecin insère sous la peau pour extraire sélectivement la graisse. Le principal avantage de cette technique est l’absence totale de cicatrice après l’intervention. Toutefois, elle ne convient pas à tous les patients qui le désirent.

En effet, la liposuccion est un recours de seconde zone parce que son action se limite à débarrasser les zones graisseuses des adipocytes qui résistent aux méthodes classiques d’amincissement. Elle ne permet pas de perdre du poids ni de maigrir. Elle n’est donc pas indiquée en cas d’embonpoint ou d’obésité. Cependant, elle est de plus en plus utilisée dans le lipomodelage. Cette technique consiste à prélever la graisse là où il y en a trop pour la réinjecter dans une autre partie telle que les seins.

L’acte chirurgical dure entre 30 minutes et 3 heures et nécessite une anesthésie locale ou générale en fonction des zones à cibler. Une petite incision est pratiquée par le médecin pour insérer la canule. Ensuite, il le fait passer sous la peau pour ramollir les tissus adipeux. Un aspirateur relié à la canule les évacue vers un contenant. À la fin de l’intervention, le port d’un panty est recommandé.

Les douleurs sont atténuées par des antalgiques et les ecchymoses sont traitées par des crèmes. Elles peuvent persister quelques semaines, mais finissent par disparaître. Le rendez-vous postopératoire se déroule généralement une semaine après l’opération. Le médecin vérifie si tout se passe bien. Il retire les fils de suture et effectue éventuellement des prescriptions pour la suite.

L’otoplastie pour recoller les oreilles

L’oreille décollée est une anomalie fréquente. Elle concerne plus de 5 % de la population française. Même si elle ne porte atteinte à aucune fonction de l’audition, elle peut être à l’origine de préjudices psychologiques plus ou moins graves. L’otoplastie permet de remodeler l’oreille à partir du cartilage pour le rendre moins visible. L’opération consiste à pratiquer une incision au niveau du pli à l’arrière de l’oreille. Ensuite, le médecin décolle la peau afin d’accéder au cartilage. Il réalise alors des points de suture qui remodèle le cartilage pour réduire l’écart. Cette opération peut durer environ 1 heure et nécessite une anesthésie locale.

Par ailleurs, une autre méthode consiste à introduire au niveau de l’hélix un implant en métal afin de recréer le pli de l’anthélix. Cette nouvelle technique est nommée implant Earfold. Elle présente l’avantage d’être moins invasive et plus durable. L’opération se déroule sous anesthésie locale et dure en moyenne deux minutes.

otoplastie chirurgien esthétique

Les chirurgies réparatrices

Les chirurgies réparatrices ou reconstructrices regroupent les techniques de chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice qui vise à réparer les dommages ou séquelles provoqués par une maladie, un accident ou un traumatisme. L’objectif principal est de permettre au patient de retrouver intégralement ou à défaut, partiellement son intégrité. Elle permet en effet de reconstituer un organe (les glandes mammaires) ou une fonction (les paupières par exemple). Elle est également très sollicitée dans le traitement des cancers et des brûlures graves.

Ici, le mode opératoire dépend de l’intervention envisagée. Les pathologies concernées par la chirurgie réparatrice sont entre autres :

  • la rééducation,
  • la reconstruction mammaire,
  • l’abdominoplastie,
  • la rhinoplastie…

Dans chaque cas, le procédé est différent. Néanmoins, de manière générale, l’opération nécessite une première consultation au cours de laquelle le médecin détermine les méthodes les plus adaptées. La seconde phase est celle au cours de laquelle le patient donne son consentement. Ensuite, il prend contact avec l’anesthésiste si nécessaire. Celui-ci détermine la faisabilité de l’intervention. Le chirurgien pratique alors les bilans pré opératoires. La prochaine étape se déroule au bloc opératoire et varie d’une chirurgie à une autre. La durée aussi est déterminée par le type d’opération ainsi que la période postopératoire.

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Auteur de cet article :
Chloe Rabussier
Je suis Chloé, chargée de communication dans la santé à Bordeaux, où je mets ma passion pour la prévention santé au service du public. Mon engagement se reflète dans ma quête personnelle de produits de beauté sains et éthiques, une harmonie que je partage avec enthousiasme sur des blogs. Je crois en une beauté consciente et informée, et à travers mes recommandations, je vise à inspirer les autres à prendre soin d'eux de manière responsable et informée.
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