Dermite séborrhéique

La dermite séborrhéique est une maladie de la peau assez commune puisqu’elle touche entre 3 % et 5 % de la population. Ce type de dermatose est similaire à l’eczéma ou à la dermatite atopique. Elle peut être très gênante dans le quotidien, d’un point de vue pratique, puisqu’elle provoque des inflammations et des éruptions cutanées qui entrainent des démangeaisons, mais aussi d’un point de vue social puisqu’elle isole la personne qui en souffre.

 

 

Qu’est-ce que c’est ?

 

La dermite séborrhéique est une forme de dermatose chronique qui se manifeste sous la forme de plaques rougeâtres qui squament à plusieurs endroits du corps. Les endroits les plus touchés sont le contour du nez, l’arcade sourcilière, le haut du front et le contour de la bouche. De plus, elle peut très bien se propager sur le crâne, l’arrière des oreilles et tout autre endroit du corps qui présente des plis ou une étroitesse. Elle est fréquemment retrouvée sur des zones commes les coudes ou les genoux, particulièrement secs.

 

Cette maladie prend toute son importance dans la tranche d’âge des 20 – 40 ans et est généralement présente chez une majorité d’hommes plutôt que de femmes.

 

 

Causes

 

L’origine et les causes de la dermite séborrhéique sont très floues et, à l’heure actuelle, il est encore difficile de définir exactement ce qui provoque cette maladie de la peau.

 

De manière générale, en biologie, il a été conclu que près de 50 % des humains sont génétiquement disposés à développer la dermite. Cependant, les déclencheurs de celle-ci ne se retrouvent pas chez tout le monde. Ainsi, le stress, la pollution, l’exposition à des températures extrêmes, l’intolérance au lactose, le manque d’hygiène et encore bien d’autres facteurs peuvent influer et engendrer des poussées de dermite séborréhique.

 

Cette pathologie serait donc d’origine génétique, voire héréditaire, mais ne serait déclenché que par des conditions de vie bien spécifiques ou à cause d’une association d’autres gênes. Elle peut survenir aussi bien chez des personnes totalement saines et en bonne santé que chez des patients malades, même s’il a été avéré que certaines maladies immuno-déficientes pouvaient avoir un impact négatif sur la dermite.

 

De plus, l’exposition au soleil, très contestée, est tantôt désigné comme un remède, tantôt comme un déclencheur, toujours selon les individus.

 

 

Traitements

 

Il n’existe aucun traitement définitif à cette dermatose. La seule façon de faire est de la gérer via des traitements à base de shampooings, crèmes et pommades adaptés. Le but est ici de réduire au maximum les symptômes, en attendant de trouver une solution plus pérenne. Ainsi, la plupart des crèmes et pommades peuvent aider à réduire les démangeaisons, les squames et l’apparition des plaques rouges. L’objectif est de permettre au souffrant de retrouver une vie normale, sans la visibilité des symptômes. Cependant, après la fin d’un traitement, ceux-ci peuvent réapparaître subitement, il est donc conseillé d’alterner au maximum les sources de guérison touten privilégiant celles qui conviennent le mieux à l’individu.

Néanmoins, les crèmes à base de corticoïde sont à éviter. Bien qu’efficaces au début, elles créent une dépendance et engendrent des effets indésirables comme des rougeurs ou un assèchement plus sévère sur le long terme.

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Auteur de cet article :
Chloe Rabussier
Je suis Chloé, chargée de communication à l'Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine (L'ARS) à Bordeaux, où je mets ma passion pour la prévention santé au service du public. Mon engagement se reflète dans ma quête personnelle de produits de beauté sains et éthiques, une harmonie que je partage avec enthousiasme sur des blogs. Je crois en une beauté consciente et informée, et à travers mes recommandations, je vise à inspirer les autres à prendre soin d'eux de manière responsable et informée.
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