Crises de migraine : Physiopathologie et Mécanisme

Le terme est souvent employer à tord, alors comment identifier une crise de migraine ? D’une manière générale, deux français sur trois souffrent régulièrement de maux de tête (céphalées), sans étiologie précise. Les céphalées peuvent avoir différentes origines : vasculaire, visuelle, stress ou hypertension.

Mal de tête et migraine sont facilement confondus : la migraine est une céphalée spéciale qui touche des patients présentant un terrain migraineux associé à des antécédents ; elle est caractérisée par des maux de tête intenses, pulsatiles, souvent localisés dans une seule partie du crâne. Elle touche particulièrement les zones autour des orbites, les tempes et elle est souvent accompagnée de symptômes digestifs (nausées, vomissements) et visuels (troubles de la vue).

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Physiopathologie de la migraine

Les céphalées sont des douleurs dont le siège se situe dans la boîte crânienne.

Le mécanisme de la douleur correspond à l’inflammation de structures sensibles ou à un phénomène vasculaire (distension veineuse ou dilatation artérielle).

Ces structures présentant une sensibilité spéciale sont multiples : fosses nasales, pharynx, sinus, vaisseaux et cuir chevelu. A l’intérieur du cerveau, seul le feuillet externe de l’enveloppe méningée, la dure-mère, peut devenir sensible à la base du crâne ou au contact des gros vaisseaux innervant le cerveau.

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La sensibilité de la face dépend de celle du nerf trijumeau, le 5ème nerf crânien, qui se divise en une branche maxillaire supérieure, une branche maxillaire inférieure et une branche ophtalmique, à l’origine des algies de la face.

Mécanisme de la crise de migraine

Le début de la crise est associé à une vasoconstriction des vaisseaux irriguant une partie du cerveau et du crâne. Le premier signe associé est une pâleur de la peau, souvent accompagné des signes d’un déficit neurologique : troubles visuels, fourmillements, troubles de la parole et, rarement, troubles visuels complexes associés à des troubles moteurs.

La vasoconstriction disparaît en quelques minutes, laissant place à une vasodilatation réflexe prolongée qui stimule les terminaisons du trijumeau et provoque la douleur.

La douleur, pulsatile et violente dans la majorité des cas, est souvent accentuée par la lumière, le bruit, le mouvement et prédomine sur un côté du crâne pour devenir diffuse.

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La douleur est causée par la libération des substances chimiques de l’inflammation et intervenant dans la transmission du message douloureux.

Certains symptômes de la migraine annoncent la survenue de la crise : vertiges, troubles visuels, fatigue, variation de l’humeur, irritabilité, nausées, photophobie (peur de la lumière) et la phobie des bruits.

Les crises sont entrecoupées par des périodes normales. Généralement, leur durée va de plusieurs heures à quelques jours, mais la durée moyenne d’une crise est d’une journée.

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Auteur de cet article :
Chloe Rabussier
Je suis Chloé, chargée de communication à l'Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine (L'ARS) à Bordeaux, où je mets ma passion pour la prévention santé au service du public. Mon engagement se reflète dans ma quête personnelle de produits de beauté sains et éthiques, une harmonie que je partage avec enthousiasme sur des blogs. Je crois en une beauté consciente et informée, et à travers mes recommandations, je vise à inspirer les autres à prendre soin d'eux de manière responsable et informée.
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