Le cancer du côlon est une tumeur maligne du gros intestin, c’est-à-dire de la portion basse du tractus intestinal que constituent le côlon et le rectum. Le cancer du côlon peut être situé à n’importe quel niveau de celui-ci, mais le plus couramment il affecte la partie sigmoïde du côlon et la partie fermée du rectum. Les cancers du côlon (ou cancers colorectaux) représentent entre 12 à 15 % des cancers et sont l’une des causes principales de la mortalité par cette maladie.
Cancer du côlon : facteurs de risque
Le risque de développer un cancer du côlon augmente d’une manière significative avec l’âge, avec la présence de polypes, en cas de syndromes inflammatoires chroniques et selon les prédispositions génétiques ou familiales des individus vis-à-vis du cancer.
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La consommation excessive de certains aliments, comme la viande, les sauces, les graisses, les fritures, les régimes pauvres en fibres (apportées par les légumes et les fruits) accroissent la probabilité d’apparition du cancer colorectal. Une corrélation a été établie entre le régime alimentaire et le cancer colorectal. Dans les pays occidentaux, la consommation d’aliments riches en graisse est en étroite relation avec le taux de mortalité par le cancer du côlon.
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Les graisses augmentent les sécrétions biliaires, source de substances cancérigènes qui, en l’absence de fibres alimentaires et de calcium, restent libres dans la lumière intestinale où elles font un séjour prolongé. En revanche, un régime équilibré permet aux fibres de jouer leur rôle de capteur de ses substances et aux ions calciques de les précipiter en les rendant inoffensives d’une part et en accélérant le transit d’autre part.
Symptômes du cancer du côlon
Le cancer colorectal se développe souvent d’une manière insidieuse et sans symptômes apparents. Au stade primaire de la maladie, on peut détecter la présence de sang dans les selles chez certains sujets ; on peut remarquer également une constipation persistante ou une diarrhée avec des douleurs abdominales. Deux tests, s’ils sont pratiqués suffisamment tôt, sont capables de détecter la plupart des cancers colorectaux : le toucher rectal et la recherche de sang dans les selles.
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La coloscopie permet d’explorer la topographie de l’intestin grêle et du côlon. Elle est indiquée à titre préventif en cas d’antécédents familiaux (cancer du côlon ou polypes), et en cas de saignements ou d’émissions glaireuses.
Cet examen se fait sous anesthésie générale et nécessite une préparation préalable de l’intestin. On utilise un instrument, appelé coloscope, constitué d’un long tube en fibres optiques flexibles muni d’une caméra. Introduit par l’anus dans l’intestin grêle, il signale la présence ou non de tumeur. Une biopsie est alors effectuée en cas de résultat positif, la nature de la tumeur étant déterminée par l’étude histologique de cette biopsie.