Laquelle d’entre nous n’a pas connu un jour ou l’autre un de ces troubles gynécologiques ? Cystite, mycose, vaginite… ces infections peuvent réellement nous gâcher la vie ! Il est donc important de connaître son corps pour réagir efficacement dès les premiers signes et prévenir les éventuelles complications. Apprenons à identifier ces maladies qui empoisonnent notre intimité.
Les Mycoses
Elles sont causées par des champignons (ou “levures”) naturellement présents en faible quantité dans le vagin. Elles sont la conséquence d’un développement anarchique de ces champignons suite à une prise d’antibiotiques, de rapports sexuels non-protégés ou après l’usage d’un linge souillé par une personne infectée… Les mycoses provoquent :
- de fortes démangeaisons,
- un gonflement,
- un rougissement des muqueuses,
- mais surtout des douleurs lors des rapports sexuels.
Elles sont très gênantes, voire douloureuses, mais restent bénignes et se soignent facilement avec des crèmes et des ovules (suppositoires vaginaux). Si vous êtes sujette aux mycoses à répétition n’ employez plus de tampons hygiéniques. Dans tous les cas, consultez afin qu’un traitement préventif vous soit prescrit avant les règles ou lorsque vous prenez des antibiotiques…
La cystite
Elle est la manifestation d’une infection urinaire. Provoquée par des bactéries, l’apparition de la cystite est favorisée par les règles, des rapports sexuels ou des troubles digestifs.
Ses principaux symptômes :
- de fortes brûlures lors de la miction,
- des envies pressantes et, pourtant, de faible volume,
- des urines troubles et malodorantes.
La cystite reste bénigne si elle s’atténue durablement à l’aide d’un traitement dans les 3 jours. Dans le cas contraire, il est impératif de consulter un gynécologue et de faire pratiquer des analyses car d’autres bactéries peuvent être décelées. Pour soulager rapidement la douleur, dès l’apparition des symptômes, vous devez consulter votre médecin qui peut vous administrer un traitement éclair très efficace. Quoi qu’il en soit, buvez 1,5 litre d’eau par jour au minimum.
Le Papillimavirus
C’ est le nom donné à un groupe de plus de 70 virus. Certain types de Papillomavirus entraînent des verrues sur les mains ou les pieds, tandis que d’autres provoquent des condylomes génitaux. Les individus atteints d’une infection à Papillomavirus ne développent pas tous des lésions visibles.
Les condylomes génitaux
Ce sont des excroissances qui apparaissent sur, ou à proximité de la vulve, dans le vagin ou l’anus, sur le col de l’utérus, pour les Femmes. Chez les hommes elles apparaissent sur le pénis, le scrotum, l’aine et la cuisse. Ils peuvent être uniques ou multiples, petits ou gros. Ils peuvent parfois se regrouper pour donner un aspect en choufleur. Sur le col de l’utérus ils se présentent plutôt sous forme de taches.
Les ménorragies
Ce sont les phénomènes hémorragiques coïncidant avec la période menstruelle. Il est important de noter que, par définition, la ménorragie se produit au terme de cycles ovulatoires, donc par ailleurs tout à fait normaux. Il est facile de reconnaître la ménorragie, d’abondance moyenne, la plus fréquente: hémorragie coïncidant avec le début de l’écoulement menstruel, ou s’installant au cours des règles. Le passage des règles normales à la ménorragie est marqué dans ce dernier cas par le changement de couleur de l’écoulement qui devient plus rouge, par la présence de caillots et, surtout, par la durée du saignement qui se prolonge très au delà de la durée des règles habituelles.
Les vaginites
Elles se manifestent par des pertes abondantes ou malodorantes, des brûlures, des irritations. Elles sont le reflet d’un déséquilibre de la flore vaginale qui, s’il n’est pas rétabli ou mal soigné récidive. La patiente entre dans un cercle vicieux de traitements multiples et variés et la restauration d’un état normal peut mettre plusieurs mois.
Le Syndrome Prémenstruel
Il se manifeste par :
1) Tension mammaire : l’augmentation du volume des seins est accompagnée d’une tension douloureuse (mastose!) Les seins sont tendus, sensibles, avec une hypervascularisation.
2) Ballonnement abdominal : il s’accompagne d’une tension douloureuse de l’abdomen avec inconfort du port des vêtements et prise de poids occasionnelle prémenstruelle. Des œdèmes sont notés.
3) Troubles neuropsychiques : ils sont marqués par des signes dépressifs, des troubles de l’humeur, des céphalées, une irritabilité, une asthénie, des troubles du sommeil, des troubles du comportement alimentaire.